La fin des job boards serait proche. C'est en tout cas ce qui est régulièrement annoncé lors d’événements dédiés au recrutement 2.0, dans les conversations informelles d’une microsphère d’initiés, sur des blogs d’experts, au hasard de live tweets… L’écosystème du recrutement est en pleine ébullition. Tant mieux. De là à enterrer certains de ses acteurs au prétexte que de nouveaux venus ne peuvent que tuer leurs prédécesseurs, c’est faire bien peu de cas de l’intérêt de la coexistence de modèles différents et de leur évolution. Le social recruitment est une attitude avant d’être un process et les Nostradamus du troisième millénaire semblent ne pas remarquer qu’ils stigmatisent des pratiques qui sont aussi les leurs. Combien de recruteurs 2.0 publiant leurs flux d’offres d’emploi sur les réseaux sociaux, combien sourçant des candidats sur ces réseaux de la même façon qu’il le ferait sur une CVthèque, c’est-à-dire en effectuant une recherche par mots clés dans une base de données ? Combien prêts à donner du temps au temps car jamais une relation ne se nouera en un clic ?. Pour autant, est-elle le fait d’une majorité ? Pour de nouveaux actifs, combien de profils encore dormants ? Pour tels métiers, telles industries concernés, combien seront toujours absents, des réseaux comme des sites emploi, et pour lesquels il faudra mettre en œuvre des pratiques qui échappent à quelque modélisation que ce soit ? C’est de capacité à créer du lien dont il est question quand on parle de social recruitment/recrutement 2.0. Et quand on inventera de nouveaux noms pour le désigner — et le marketer —, peu importe qu’on parle de recrutement agile ou de Social CRM (Social Relationship Management), ce qui comptera à l’avenir c’est d’ « être capable d’envisager la personne sous différents types de relation : un candidat peut-être également un client, un prescripteur, un fournisseur, un actionnaire, etc. », comme l’entrevoit Vincent Rostaing, spécialiste en recrutement, en regardant plus loin que la tendance actuelle. Et ce qui compte depuis toujours, c’est comment candidats et entreprises arrivent à se rencontrer et à faire coïncider leurs besoins. Trouver un candidat, trouver un job est rarement le résultat d’un seul type d’action. Voilà pourquoi les réseaux sociaux, tel l’éperon, stimulent les sites d'emploi ! Source : "Le social recruitment" , Monster, Sophie Girardeau
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